Antibes Brusquement

J’ai connu Gris et je connais Chagall
J’ai connu Miró Max Ernst André Masson Fernand Léger
J’ai passé sans le voir Nicolas de Staël
On ne prend pas à coup sûr la modulation de fréquence qu’il faudrait

Antibes Brusquement j’entends la voix lasse de Pougny
Et dans les bois mouillés Gruber s’éteint comme un feu d’herbe
Je n’avais guère dit que bonjour et bonsoir jadis à Modigliani.

[Nicolas de Staël, † le 16 mars 1955. La photo, 1937 dans l'atelier de Fernand Léger, est de Robert Doisneau. L'an dernier, le 16 mars clic-clic, c'était Calaferte - c'est aussi la Sainte-Bénédicte, on avait besoin d'une rime en -ite clic-clac : le désir qui va vite / Et qui dure longtemps / Je voudrais que tu m'y précipites / Du haut de tes quarante ans .]