René Vázquez-Díaz
L'Île du Cundeamor
Ed. Corti
Une importante communauté cubaine vit à Miami. Quand ses membres ne rêvent pas de leur pays d'origine, ils se projettent vers l''Île du Cundeamor, un endroit imaginaire qui n'existe nulle part ailleurs que dans l'esprit des exilés et qui, au passage, donne son titre au roman qui nous intéresse.
Dans cette vision allégorique de l'exil, l'auteur s'interroge sur l'identité des cubains en général, des expatriés en particulier. Mais c'est également, sous une forme prosaïque expérimentale, un roman organique et charnel qui sent la transpiration, qui ne se prive pas de dresser un portrait caricatural des cubains, leur faisant coller à la peau tous les clichés les plus tenaces, qui les voit vivre, aimer, suer et qui leur rend surtout un bel hommage. Au final, ce livre est une déclaration d'amour à Cuba et à ses habitants, qu'ils y vivent ou non.
Si le projet est intéressant, si le style est abouti, j'ai malheureusement eu du mal à me laisser convaincre par l'idée de départ - la vie loin d'une terre à laquelle on est viscéralement attaché - qui m'est peut-être trop étrangère. Quant aux personnages, leurs portraits sont bons mais je n'ai pas su me passionner pour eux et, au fur et à mesure de mon avancée dans le livre, je m'en suis doucement éloigné jusqu'à ne plus les observer que de très loin, sans émotion ni curiosité.
Je pense que c'est un bon livre, intelligent et original, à côté duquel je suis en partie passé. C'est dommage mais ça arrive.
Dans cette vision allégorique de l'exil, l'auteur s'interroge sur l'identité des cubains en général, des expatriés en particulier. Mais c'est également, sous une forme prosaïque expérimentale, un roman organique et charnel qui sent la transpiration, qui ne se prive pas de dresser un portrait caricatural des cubains, leur faisant coller à la peau tous les clichés les plus tenaces, qui les voit vivre, aimer, suer et qui leur rend surtout un bel hommage. Au final, ce livre est une déclaration d'amour à Cuba et à ses habitants, qu'ils y vivent ou non.
Si le projet est intéressant, si le style est abouti, j'ai malheureusement eu du mal à me laisser convaincre par l'idée de départ - la vie loin d'une terre à laquelle on est viscéralement attaché - qui m'est peut-être trop étrangère. Quant aux personnages, leurs portraits sont bons mais je n'ai pas su me passionner pour eux et, au fur et à mesure de mon avancée dans le livre, je m'en suis doucement éloigné jusqu'à ne plus les observer que de très loin, sans émotion ni curiosité.
Je pense que c'est un bon livre, intelligent et original, à côté duquel je suis en partie passé. C'est dommage mais ça arrive.
0 Yorumlar